Comment s’est passée votre première rencontre avec Firouza ?
Je cherchais quelqu’un dans la région avec qui échanger sur ma démarche et la création d’entreprise. J’ai tapé dans Google, l’atelier de Firouza est apparu et je suis, le jour même, allé à sa rencontre. Ça s’est très bien passé. Il y a eu un vrai contact dès le début. Je suis arrivé avec un projet un peu fou et comme elle a également un grain de folie, ça nous a permis de faire naître des idées florissantes. En tout cas, j’ai trouvé quelqu’un qui a su m’écouter et c’était très important.
Qu’est-ce que Firouza vous a apporté ?
Elle m’a permis de croire en mon projet. Ensuite, quand j’ai démarré, elle m’a aidé pas à pas à monter mon entreprise Antonin Héléa. Je suis venu avec mon idée, un bout de dessin, des proportions et Firouza m’a apporté son œil de technicienne en me montrant ce qui était réalisable ou pas. Elle m’a aidé à concrétiser tout ça. Son regard de chef d’entreprise mais aussi d’artisan, de joaillière a permis à mon concept de prendre forme et de devenir réalité. Aujourd’hui nous travaillons ensemble. Toute la gamme joaillerie d’Antonin Héléa est fabriquée par Firouza, c’est-à-dire tous les bijoux réalisés dans les métaux précieux tels que l’or et le platine, qu’ils soient sertis ou non.
Quelle est sa valeur ajoutée ?
Il y a un vrai gage de qualité, de savoir-faire chez Firouza. Ses créations sont robustes. Ils tiennent dans le temps car il y a une vraie construction autour du bijou. Et puis, elle apporte des idées car elle est très créative. Je suis venu avec quelque chose de très spécifique dont une demande particulière et, ensemble, on est parvenu à relever le défi. Mon concept est un médaillon personnalisable. Et pour la chaîne, je voulais un fermoir invisible. On a réussi à trouver la solution et on l’a fait breveter.
Quels sont vos rapports aujourd’hui ?
Nous sommes partenaires et sans doute un peu plus que ça. On a les mêmes problématiques, les mêmes doutes et nous pouvons échanger sur ces sujets. Nous partageons beaucoup de choses. Firouza ne m’a jamais vu comme un concurrent mais plutôt comme un partenaire et, avant ça, bien que nous ayons le même âge, comme un petit frère qu’elle a pris par la main. Elle a de vraies belles valeurs.